mardi 24 septembre 2013

La mort, j'adore 3 + interview Alexis Brocas

La mort, j'adore 3 + interview Alexis Brocas
 
Titre: La mort, j'adore!
Série: La mort, J'adore!
Tome: 3
Auteur: Alexis Brocas
Editeur: Sarbacane
Nombre de pages: 318
 
Résumé:
 
« Encore vous ? Ça ne vous a pas suffi, deux tomes de mes turpitudes de lycéenne infernale ? Faut que vous me suiviez jusqu’à Los Angeles ? Oh, rassurez-vous, avec Elo, on mène bien la grande vie estudiantine, là-bas.
Et même plus, puisque entre deux cours à la fac, j’ai droit aux leçons très particulières d’un prof très particulier : Saustre, Archidémon et publicité vivante pour les greffes de peau. Saustre? qui me manipule, certainement. Mais je crois savoir me défendre !
 
Je donne mon avis:
 
Un énorme merci aux éditions sarbacane qui m'ont fait découvrir la merveilleuse série de La mort, j'adore! Une série qui m'a plut du début à la fin, et que j'ai maintenant fini et que j'ai lu jusqu'au bout avec le plus grand plaisir.
 
On retrouve pour mon plus grand bonheur Clémence encore plus pleine de peps que jamais!!! Ce troisième tome est pour moi le meilleur, avec comme sujet la fin du monde, l'incarnation passée de Clémence et les changements de destins... magnifique! Ce tome clôture parfaitement cette superbe série. L'humour un peu noir et sanglant qu'on adore est toujours là, et au lieu de le tourner en tragique ce qui le serait naturellement, tout est comique! Chose que j'admire chez Alexis Brocas. choses pour lesquelles j'aurais sauté des pages de dégout devenir hilarantes et attendues avec impatience! Si, si... je vous le promets!
 
A peine Clémence a-t-elle passé un marché comme quoi on l'a laissé enfin tranquille, et à peine s'est-elle installée, que l'archi-démon ( un déchu ) arrive pour lui donner des cours, pas normal me direz-vous et bien évidemment que ce n'est pas normal, et même si Clémence sait que Saustre cache quelque chose, acquérir plus de pouvoir est toujours utile. Clémence se lance donc tête baissée comme à son habitude dans les leçons de Saustre.
 
L'auteur à toujours sa manière si étrange de diriger le récit et de l'organiser, mélangeant le temps et les différentes étapes d'un schéma narratif normal. Normalement on arrive assez bien à se retrouver, moi aussi d'ailleurs pendant la plus grande partie du texte mais malheureusement à un moment tou s'est embrouillé dans mon esprit. Et j'ai du m'arrêter de lire quelques minutes pour remettre les évènements dans l'ordre. Mais j'ai vite oublié ce détail, alors ,e vous inquiétez pas et faite une courte pause si cela est nécessaire.
 
Mais il y a quand même un ou deux petits points négatifs pour moi, déjà l'absence marquante du journaliste. ce cher journaliste que l'on retrouvait à chaque fois a été remplacé! Par Axel Braco, autre journaliste mais ça, cela ne m'a pas dérangé, ce qui m'a ennuyé c'est que ce journaliste là n'intervient jamais comme Clémence l'a "branché" en enregistreur humain. Eh bien les scène drôles et sanglantes que l'on retrouvait avant m'ont beaucoup manqué.
 
Il y a aussi Ronald, heureusement il est plus présent et c'est super! mais à mon gout toujours pas assez... dis  par une fan des histoires d'amour c'est tout a fait normal!  
 
Clémence est toujours la même et cela fait du bien! humour gore mais hilarant, esprit tordu mais intelligent, ce phénomène m'avait énormément manqué! Avec ces retour en arrière et ces plans bancals, trop d'occasion d'exploser de rire. Elo aussi est toujours la même, une blonde, et... trouve enfin l'amour et ça c'est magnifique! elle est beaucoup plus présente dans ce tome ainsi que sa place qui est plus importante mais ce n'est pas pour me déplaire!!!
 
Un troisième tome qui fini la série en beauté, le souvenir que j'en garderais sera super, sans les petits points négatifs évoqué il serait un coup de cœur mais il le frôle tout de même et c'est déjà pas mal sachant que ce n'est pas exactement mon style de lecture préféré!!! Des personnages qui n'ont pas trop changé mais évolué à mon plus grand bonheur: Un seul point faible qui reste... plus d'amour!!!!( enfin pour les fan comme moi;))
 
 
Mon interview avec Alexis Brocas
 
1.Qu'est ce qui vous a inspiré pour la mort j'adore?
 
Beaucoup de choses assez disparates : quand j’étais en pension, dans ma jeunesse, je pratiquais beaucoup de jeux de rôle (à l’ancienne, sans ordinateur ; des jeux de rôles comme Donjons & Dragons, qui ne se déroulent que dans l’imaginaire). L’un de ces jeux s’appelait In Nomine Satanis : les joueurs incarnaient des démons envoyés sur terre pour accomplir des missions. Autant dire que les parties tournaient vite au délire un peu sanglant : lorsque vous donnez à des ados frustrés (coincés dans une pension assez stricte) des pouvoirs de démons, même en imagination, ça dégénère assez vite. A l’époque, j’écrivains souvent des scénarii pour ce jeu, que je faisais jouer à mes petits camarades. C’est un peu les prémisses du roman… Et puis j’ai aussi beaucoup rêvassé, plus tard, sur une histoire de démon envoyé sur terre et abandonné par sa hiérarchie (une sorte de déserteur des enfers). J’ai commencé à l’écrire sur un ton sérieux, et c’était très ennuyeux. Il y a aussi cette idée que nous vivons dans une sorte de dictature de la beauté, et que s’il est une minorité opprimé aujourd’hui, c’est bien ceux qui ne correspondent pas du tout aux canons esthétiques d’aujourd’hui. Les moches, où ceux qui se pensent tels, et qui voit la « beauté », enfin sa version yaourtière, s’afficher partout dès qu’ils sortent. Et puis tout cela s’est mélangé, a tranquillement fermenté, et ça a donné Clémence et la mort j’adore.
 
2.Depuis quand avez vous eu envie d'écrire?
 
Ca a commencé à se dessiner vers mes 12 ans (et les premiers scénarios de jeux de rôle).
 
3.Clémence est on personnage vraiment atypique, comment l'avez vous créée ?
 
Clémence descend d’un vieux démon aigri d’une histoire ratée que j’avais écrite des années auparavant. Lorsqu’après mon premier livre, Tibo (mon éditeur) m’a demandé ce que j’avais sur le feu, j’ai essayé de la reprendre en lui donnant un ton tout autre, beaucoup plus incisif et ironique. Dès lors ça ne pouvait plus rester un vieux démon aigri. Et puis une jeune ado, c’était quand même plus marrant.
 
4.Avez vous du mal à vous séparer d'un de vos personnage lorsqu'ils meurent? Comme Crépitus?
 
Ca dépend desquels. Crépitus, non, sa mort était en quelque sorte inscrite dès le début, dans son code génétique, même si c’est vrai, j’aimais bien prendre sa voix... Mais sans parler de mort, j’ai eu du mal à me séparer de Clémence. Au bout de trois tomes, c’est un peu une vieille amie…
 
 
5.Quand écrivez-vous? Avez vous de moments de préférences dans la journée?
 
J’écris dès que je peux – le journalisme me donne pas mal de boulot par ailleurs. J’aime bien écrire le soir et relire le matin.
 
6.Que représente l'écriture pour vous?
 
L’essentiel. La seule issue à ce monde - avec la lecture.
 
Ou aimez vous écrire?
Partout mais spécialement dans ma salle de bains : il arrive que je tourne autour d’une idée toute la journée, et qu’elle ne me vienne que lorsque j’ai retiré mes verres de contacts. Alors je m’assieds au bord de la baignoire et je note, les yeux collés au papier. Ca peut durer des heures.
 
7.Faites vous un plan de vos livres? Ou alors l'inspiration vient-elle au fur et à mesure?
 
C’est un peu des deux. Pour la série La mort j’adore, en général, je connais le début de l’histoire, la fin, et quelques étapes. Et puis le voyage s’invente de lui même et on a toujours des surprises. En tout cas, pour ces romans-là, connaître d’emblée la fin est essentiel si on veut pouvoir déposer les éléments qui justifieront les éventuelles surprises ou coups de théâtre de la fin.
 
8.J'ai vraiment trouvé drôle le fait que vous vous êtes introduit dans votre récit, y a t-il une raison particulière à cela?
 
Pas vraiment. Disons qu’il y avait, quand j’ai écrit le premier, un genre littéraire très à la mode appelé Autofiction : des romans où les auteurs se mettent en scène. C’était une façon de tourner cette petite mode très chic en dérision, dans un ouvrage un peu trash. Et il y avait aussi, peut-être, une raison, disons, morale : retourner contre moi-même le traitement ironique appliqué aux autres personnages. Et une autre raison, « familiale » : je suis , en quelque sorte, le père de Clémence, et je ne suis pas peu fier de ma petite démone.
 
9.Les noms de vos personnages sont assez inhabituels , surtout pour ceux des enfers, où trouvez-vous ces noms? Vous viennent-ils immédiatement à l'esprit? Ou alors, vous mettez beaucoup de temps à les trouver?
 
Ah les noms… Clémence, c’est venu tout seul, très naturellement, dès le début. Crepitus, lui, provient de la mythologie romaine, comme Dame Romiliae – et ces noms ont une signification. Dans ce genre de bouquin, c’est capital, un nom, ça contient déjà, en lyophilisé, beaucoup du personnage.
 
10.Pourquoi avez vous choisi le nom de Clémence pour votre héroïne? Un coup de tête ou une décision réfléchie?
Les deux ! Quand j’ai commencé à la construire je l’ai tout de suite appelée Clémence. Et puis j’ai réfléchi sur les sens et résonances de ce prénom et me suis dit que je ne trouverai pas mieux.
 
11.Vous arrive-t-il de vous perdre un peu dans votre propre livre? De ne plus savoir si vous avez dit l'un des éléments ou non?

Pas vraiment de me perdre mais c’est vrai, j’aime bien les chronologies bouleversées, et ça ne me facilite pas les choses. Pour les éléments, j’essaie de faire attention à les disposer selon le bon timing et c’est là où à mon avis j’ai encore beaucoup de progrès à faire. D’un autre côté, je ne voulais pas écrire un livre trop « léché », une mécanique d’horlogerie. Je voulais garder le côté foisonnant et désordonné, proche du discours de quelqu’un qui tenterait, sans préparation, de raconter une vie très animée.  
 
12.Vous arrive-t-il ne plus savoir quoi écrire?
 
Non, j’ai des paquets de projets, de livres inachevés… Ce ne sont pas les idées qui manquent, c’est le temps, le courage et la patience pour tenter d’en faire des livres.
 
13.Avez vous un livre en cours d'écriture?
 
Oui. En fait, j’ai toujours un livre sur le feu. Là, je termine quelque chose sur lequel je travaille depuis deux ans.
 
14.Si oui, pouvez nous en dire davantage à son sujet?
Ca sera un livre un peu plus personnel, moins surnaturel et beaucoup plus long que les La Mort j’adore… mais il y aura quand même quelques passages dans cet esprit. 
 
MOI: Un  énorme Merci à vous M. Brocas. Tout d'abord pour avoir accepté cette interview mais aussi pour avoir si bien répondu à mes questions. Je ne vous en remercierais jamais assez sachant que c'est ma Première Interview de prime!!!

 

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